Évaluer le niveau d'éclairement


  

Sous un éclairement de 500 lux et de 50 lux.


Pourquoi un niveau minimum ?

Un niveau d’éclairement  minimum est nécessaire pour voir correctement et sans fatigue les objets et, ainsi, effectuer correctement (et parfois en toute sécurité) la tâche prévue. Parfois, notamment pour les salles de sport, l’éclairement vertical est aussi important que l’éclairement horizontal au sol.

Exemple pour une école

Dans les classes, un éclairement suffisant permettra une bonne vision nécessaire aux différentes tâches des élèves et facilitera l’accommodation rapide de l’œil pour passer de l’une à l’autre :

  • lecture ou écriture d’un document disposé sur la table,
  • lecture de ce qui est écrit au tableau (noir, vert ou blanc),
  • lecture de cartes ou de panneaux affichés,
  • regard prolongé vers le professeur ou vers un autre élève,
  • visualisation de films, de diapositives, d’émissions télévisées,
  • travail sur ordinateur,

   

   


Le niveau d’éclairement recommandé

Les niveaux d’éclairement  à garantir dans les locaux sont fixés par des recommandations émanant de normes et dans certains cas par des impositions réglementaires régissant la protection des travailleurs (RGPT).
L’éclairement moyen recommandé est fonction :

  • de la tâche à effectuer :
  • de la hauteur du plan de référence (plan de travail).

Données

Pour connaitre les valeurs d’éclairement à atteindre en fonction de la tâche à effectuer.

Données

Pour connaitre les spécifications complètes relatives à l’éclairage par type de bâtiment.

Comment évaluer sa situation ?

 Situation idéale, on dispose d’un luxmètre

Photo luxmètre.

Grâce à un luxmètre on peut directement mesurer le niveau d’éclairement en plusieurs points du local et établir ainsi une moyenne d’éclairement.

Cette méthodologie de mesure est détaillée dans la norme EN 12464-1. Si vous décidez d’utiliser le logiciel Dialux, celui-ci choisit pour vous en automatique le bon maillage.

À défaut, par estimation grossière

Schéma principe estimation grossière.

Le tableau qui suit permet de déterminer le niveau d’éclairement en fonction de la puissance installée et du type de luminaire.

Cette méthode s’applique à :

Puissance installée des lampes (sans les ballasts) en W/m²

Niveau d’éclairement au niveau de la tâche

Réglette nue ou simple réflecteur peint

Diffuseur opalin

Diffuseur prisma-
tique

Réflecteur peint et ventelles planes

Réflecteur et ventelles paraboliques en aluminium

4

150..170 70..80 90..110 120..150 + 180

6

220..260 100..120 140..160 180..220 + 380

8

280..340 140..160 180..210 240..280 + 480

10

350..420 170..200 230..270 300..350 + 600

12

430..500 200..240 280..320 360..430 + 640

14

500..580 240..280 320..380 420..500

16

570..670 270..320 370..440 490..570

18

650..750 300..360 420..490 550..650

20

720..840 330..390 460..550 610..720

22

790..920 370..430 500..590 670..790

24

860..990 410..480 550..650 730..860

26

900..1 080 440..510 600..700 790..930

28

1 000..1 200 470..550 650..760 900..1 000

30

1 100..1 220 510..600 690..810 920..1 100

32

1 140..1 340 540..630 740..870 1 000..1 140

En
W/m² pour
100 lux

2,3..2,9

4,8..6,1

3,7..4,4

2,7..3,3

1,5…2

Calculs

Il est possible d’adapter le tableau à sa situation propre. Pour évaluer plus précisément votre situation :


Et pour l’éclairage extérieur ?

Un niveau d’éclairement minimum est bien sûr aussi nécessaire pour distinguer correctement les obstacles, les autres usagers (et leurs intentions), la signalisation, …

Remarque : En éclairage intérieur, on parlera en termes  d’éclairement (lux). Ceci est en général représentatif de la performance visuelle à atteindre car on peut considérer que dans la plupart des locaux, les parois sont de couleur claire. Contre-exemple : on peut éclairer un local peint entièrement en noir avec 500 lux, on n’y verra rien ! De plus, à l’intérieur, il est difficile d’utiliser la luminance comme référence car la direction de vision y est souvent variable et cette grandeur est difficilement mesurable par le commun des mortels.

Par contre, en éclairage routier, la direction de regard est plus ou moins fixe (une personne assise au volant d’une voiture doit voir un obstacle se situant à une distance de 60 à 100 m). On exige donc des niveaux de luminance.

Dans les espaces extérieurs autres que les routes (piétonniers, …) ces données sont variables. On se permet donc de recommander des niveaux d’éclairement et non de luminance. Ceci a l’avantage d’être facilement mesurable grâce à un luxmètre.

Données

Pour connaitre les valeurs d’éclairement à atteindre en éclairage extérieure.

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