Glossaire

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     A

  • Absorbeur
    L’absorbeur est une partie essentielle de tout capteur solaire thermique. Constitué d’un matériau conducteur (en général cuivre ou aluminium), il est recouvert d’une couche noire qui lui confère ses propriétés sélectives (absorption très élevées et d’émissivité très basse). Son rôle est d’absorber la plus grande partie du rayonnement solaire possible et de transmettre la chaleur produite vers le fluide caloporteur avec un minimum de pertes.
    Deux coefficients déterminent les caractéristiques des absorbeurs : les coefficients α (absorption) et ε (émission) tous deux compris entre 0 et 1. Exemples :
    Peinture noire : α : 0.9-0.95 ;  ε : 0.85
    Oxyde de chrome : α : 0.95 ;  ε : 0.12- 0.18
    Traitement sous-vide: α : 0.95 ;  ε : 0.05

 

  • Absorption énergétique – αe
    Fraction du rayonnement énergétique incident absorbée par le composant. [%]

  • Accord de branche
    Convention par laquelle un secteur ou une branche d’activité, et les entreprises qui en font partie et qui le souhaitent, s’engagent, en partenariat avec les autorités publiques, à respecter un objectif d’amélioration de l’efficience énergétique.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Air brassé
    Flux d’air prélevé dans une pièce et renvoyé dans la même pièce après tout traitement.

  • Air fourni
    Écoulement d’air entrant dans l’espace à traiter ou air entrant dans le système après un traitement quelconque.

  • Air intérieur
    Air présent dans la pièce ou la zone traitée.

  • Air mélangé
    Air qui contient deux écoulements d’air ou plus.

  • Air neuf
    Air contrôlé entrant dans le système ou par des ouvertures depuis l’extérieur avant tout traitement de l’air.

  • Air recyclé
    Air repris qui est renvoyé à un caisson de traitement d’air et réutilisé comme air neuf.

  • Air rejeté
    Écoulement d’air refoulé dans l’atmosphère.

  • Air repris
    Écoulement d’air quittant l’espace à traiter.

  • Air transféré
    Air intérieur qui passe de la pièce à traiter vers une autre pièce à traiter.

  • Aire principale (PA)
    L’aire principale est l’aire de jeu réelle nécessaire pour la pratique d’un sport donné. Généralement, cette aire est délimitée par le marquage extérieur d’un terrain pour le sport considéré, mais dans certains cas, cette aire comprend une aire de jeu supplémentaire autour de la zone marquée (par exemple : volley-ball).

  • Aire totale (TA)
    L’aire totale comprend l’aire principale (PA) plus une aire supplémentaire de sécurité autour de l’aire principale.

  • AMURE
    Arrêté du Gouvernement wallon relatif à l’octroi de subventions pour l’amélioration de l’efficience énergétique et la promotion d’une utilisation plus rationnelle de l’énergie dans le secteur privé (Moniteur belge du 2 juillet 2002).
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Antibiogramme ou antifongigramme
    Un antibiogramme est un test de détermination rapide de la concentration en bactéries ou spores d’un substrat analysé. Un test initial puis un deuxième après 3 heures permettent de calculer l’indice de croissance ou d’inhibition (après désinfection) d’une colonie initiale de bactéries. Il est utilisé notamment dans le contrôle de la qualité hygiénique.

Bactéries et poussières sur pollen.

  • Audit énergétique 
    Détermination de l’ensemble des flux énergétiques sur un site d’activité et identification des mesures d’économie d’énergie réalisables, du coût de leur mise en œuvre et des gains financiers que l’on peut espérer en retirer.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Autonomie en lumière du jour
    L’autonomie en lumière du jour (Daylight Autonomy DA) est définie comme étant le pourcentage des heures occupées par an, où le niveau minimum d’éclairement requis peut être assuré par la seule lumière naturelle.

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     B

  • Ballast
    Appareillage électrique permettant d’allumer et d’alimenter les lampes à décharges.

  • Besoin de refroidissement
    Énergie thermique à retirer à l’ambiance pour garantir une température de l’air ne dépassant pas une consigne définie (25°C par exemple). [kWh]

  • Biomasse
    Matière organique, vivante ou non, non fossilisée, située à la surface de la terre ou en sous-sol, telle que les arbres, céréales, herbages, déchets d’arbres, racines… ainsi que les gaz récupérés lors de la décomposition de matières organiques.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Bouche d’air
    Composant d’une installation qui est conçu afin d’obtenir un mouvement prédéterminé de l’air à l’entrée et à la sortie d’un espace à traiter. Elle peut être fixe, à réglage manuel ou encore à commande automatique.

  • Bouche d’alimentation
    Bouche d’air par laquelle l’air pénètre dans l’espace à traiter.

  • Bouche d’évacuation
    Bouche d’air par laquelle l’air quitte l’espace à traiter.

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     C

  • Car load factor (facteur de charge ou de remplissage de la cabine)
    Pour l’ascenseur.
    Le facteur de charge de la cabine (Car Load Factor : CLF) est le rapport du nombre calculé de personnes effectivement présente dans la cabine et du nombre maximum de personnes admises dans cette même cabine.
Exemple.

Un facteur de charge de 80 % pour une cabine de capacité de 10 personnes maximum, signifie que le nombre d’utilisateurs moyen empruntant la cabine est de 8.

  • Certificat vert
    Titre transmissible attribué à la production d’une quantité d’électricité verte correspondant à 1 MWh divisé par le taux d’économie de CO2 de l’installation de production. Ce certificat est valorisable sur le marché.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Clayette (rayonnage à clayette)

  • Coefficient de réflexion
    Le coefficient de réflexion ρ d’une surface est la quantité d’énergie lumineuse réfléchie par cette surface par rapport à celle reçue par celle-ci.

  • Coefficient de transfert thermique par transmission (HT) [W/K]
    Le flux thermique total par transmission qui se produit en régime stationnaire entre un espace intérieur (chauffé) et l’environnement extérieur, divisé par la différence de température entre l’environnement intérieur et extérieur (les deux températures étant considérées comme uniformes).
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Coefficient de transfert thermique par ventilation (HV) [W/K]
    Le flux thermique par ventilation entre l’espace intérieur et l’environnement extérieur, divisé par la différence de température entre l’environnement intérieur et extérieur.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Coefficient de transmission thermique (U) [W/m²K]
    Quantité de chaleur, en régime stationnaire, qui traverse un élément de construction par unité d’aire, divisée par la différence de température entre l’environnement intérieur et extérieur des deux côtés de l’élément de construction concerné.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Coefficient de transmission thermique linéique (Ψ) [W/mK]
    Terme correctif pour l’effet linéaire d’un pont thermique, égal au flux thermique stationnaire divisé par la longueur et la différence de température entre les ambiances de part et d’autres du pont thermique linéaire.
    NOTE  : Le coefficient de transmission thermique linéique est utilisé en tant que terme correctif pour l’influence d’un pont thermique linéaire.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Coefficient de transmission thermique ponctuel (χ) [W/K]
    Flux thermique stationnaire divisé par la différence de température entre les ambiances de part et d’autre d’un pont thermique ponctuel.
    NOTE :  Le coefficient de transmission thermique ponctuel est utilisé en tant que terme correctif pour l’influence d’un pont thermique ponctuel.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Coefficient d’ouverture – C.O.
    Rapport entre la surface des vides et la surface totale d’une protection solaire de type “toile”. Il s’exprime en pourcent.

  • Cogénération
    Production combinée de chaleur et d’électricité, au cas où les deux formes d’énergie produites sont exploitées.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • COP
    Le COP ou coefficient de performance d’une pompe à chaleur (ou d’un climatiseur) est le rapport entre la puissance thermique émise au condenseur (ou absorbée à l’évaporateur) et la consommation électrique du compresseur.

  • Couple galvanique
    Le couple galvanique, aussi appelé couple électrochimique, qualifie la possibilité qu’a un métal d’oxyder un autre métal mis en contact avec lui, comme par exemple le zinc et l’aluminium. Dans ce cas précis (armature en aluminium dans laquelle on fixe une vis en acier galvanisé), l’aluminium va s’oxyder (apparition d’un oxyde blanc légèrement poudreux) et la vis sera à terme impossible à enlever.

  • Cogénération de qualité
    Une cogénération de qualité est une installation de production combinée de chaleur et d’électricité, conçue en fonction des besoins de chaleur du client, qui réalise une économie d’énergie par rapport à la production séparée des mêmes quantités de chaleur et d’électricité dans des installations modernes de référence dont les rendements annuels d’exploitation sont définis et publiés annuellement par la CWaPE.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Comptabilité énergétique
    Système de comptabilité des flux énergétiques permettant de :

    • nourrir les décisions à prendre en matière de gestion énergétique en assurant notamment la collecte, le traitement et la communication d’informations relatives aux vecteurs énergétiques consommés par chaque produit, service ou entité;
    • établir des ratios de consommation par produit ou service;
    • donner, le cas échéant, l’alerte et contrôler les dérives en matière de consommation énergétique.

    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Conduction thermique
    La conduction est le mode de propagation de l’énergie thermique à travers la matière. Elle se produit par contact entre les particules qui reçoivent et transmettent la chaleur aux particules voisines. Elle est présente dans les matières solides (ex : les murs), liquides et gazeuses. Dans les matières liquides et gazeuses l’influence de la convection l’emporte toutefois sur la conduction.Par exemple, c’est par conduction qu’une cuisinière électrique transmet sa chaleur aux casseroles.

  • Conductivité thermique (λU) [W/mK]
    Valeur de calcul de la densité du flux thermique qui, en régime stationnaire, passe dans un matériau ou un produit de construction sous certaines conditions intérieures et extérieures spécifiques, qui peuvent être considérées comme typiques pour les prestations du produit ou du matériel considéré s’il est intégré dans un élément de construction.
    Annexe VII 11.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Consommation finale
    Énergie livrée aux différents consommateurs.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Convection thermique
    La convection est un mode de transfert de chaleur. Elle est caractérisée par le déplacement d’un fluide induit par une différence de masse volumique de ce fluide lorsqu’il est soumis à un gradient de température. Ce phénomène se produit dans les gaz (ex : l’air) et les liquides. Par exemple, de l’air s’échauffant au contact d’une paroi plus chaude évacue la chaleur par convection.

  • Couche d’air horizontale
    Une couche d’air est considérée comme horizontale lorsque le dièdre qu’elle forme avec un plan horizontal est inférieur à 30°

  • Couche d’air non ventilée
    Une couche d’air non-ventilée est une couche d’air dans laquelle aucun flux d’air extérieur n’est possible. Dans le cas de parois dans lesquelles la couche d’air est en contact avec l’environnement extérieur par le biais de petites ouvertures, cette couche d’air peut être considérée comme non-ventilée si les trois conditions suivantes sont simultanément satisfaites :

    • il ne doit pas y avoir de couche d’isolation entre la couche d’air et l’environnement extérieur ;
    • les ouvertures via lesquelles la couche d’air est en contact avec l’environnement extérieur doivent être placées de telle manière qu’il n’y ait aucun flux d’air possible à travers la couche d’air ;
    • la superficie totale des ouvertures ne doit pas être supérieure à 500 mm² par mètre de longueur dans le cas de couches d’air verticales ou 500 mm² par m² de couche d’air dans le cas de couches d’air horizontales.

  • Couche d’air peu ventilée
    Une couche d’air peu ventilée correspond à une couche d’air dans laquelle un flux d’air limité venant de l’environnement extérieur est possible. C’est le cas si la superficie totale des ouvertures de ventilation satisfait aux conditions suivantes :

    • > 500 mm² mais ≤ 1 500 mm² par m de longueur (couches d’air verticales);
    • > 500 mm² mais ≤ 1 500 mm² par m² de couche d’air (couches d’air horizontales).

  • Couche d’air très ventilée
    Une couche d’air fortement ventilée est une couche d’air pour laquelle la superficie totale des ouvertures de ventilation entre la couche d’air et l’environnement extérieur satisfont aux conditions suivantes :

    • > 1 500 mm² par m de longueur (couches d’air verticales);
    • > 1 500 mm² par m² de couche d’air (couches d’air horizontales).

  • Couche d’air verticale
    Une couche d’air est considérée comme verticale lorsque le dièdre qu’elle forme avec un plan horizontal est supérieur ou égal à 30°

  • Couche d’égalisation
    La couche d’égalisation sur une toiture plate sert à compenser les rugosités ainsi que les inégalités de la structure porteuse.

  • Couche de désolidarisation
    La couche de désolidarisation d’une toiture plate est un voile de verre ou une natte de polyester destinés à désolidariser du support une étanchéité posée en indépendance totale ou clouée.

  • Couche de diffusion de vapeur
    Elle est utilisée sur les toitures plates. Aussi appelée couche de décompression, elle a pour fonction de répartir la pression de la vapeur d’eau sous une membrane étanche à celle-ci.Elle est en général placée entre l’isolant et la membrane d’étanchéitéDans le cas d’une pose en semi-indépendance, elle peut être réalisée à l’aide d’une membrane perforée avec complément de bitume, ou d’une membrane dont la surface de collage pour soudure au chalumeau est réduite à 50 % par des stries non adhérentes connectées entre elles.Dans le cas d’une pose en indépendance (lestée), la couche de diffusion est réalisée à l’aide d’un voile de verre brut ou une natte de polyester.La couche de diffusion de vapeur n’est pas nécessaire lorsque l’isolant lui-même permet la diffusion de vapeur.

  • Couche de drainage
    Sur une toiture plate, la couche de drainage, généralement placée au dessus de l’étanchéité permet à l’eau qui traverse les protections lourdes, comme les pavements, de s’évacuer, évitant ainsi qu’elle stagne sur l’étanchéité et gorge le massif de protection.Elle peut être constituée suivant les cas, d’une couche de gravier, d’un couche non tissée de fibres de polyester, d’un matelas de filaments synthétiques recouvert de filtres, ou d’une feuille synthétique rigide embossée destinée à créer sous elle, un vide de drainage.

  • Couche filtrante
    La couche filtrante a pour fonction de laisser passer l’eau tout en maintenant les particules de terre, de sable, de gravier ou des déchets quelconques au niveau supérieur.
    Elle est généralement constituée d’un voile non tissé de polyester.

  • Couche de glissement
    La couche de glissement permet à deux couches de la couverture de toit plat de se déplacer les unes par rapport aux autres.
    En général, une couche de glissement est constituée de deux feuilles de polyéthylène d’une épaisseur de 200 µ chacune, qui glissent l’une par rapport à l’autre.
    Parfois, pour faciliter ce glissement, on insère entre elles un voile non tissé de polyester, on talque ou on huile l’interface.

  • Couche de protection
    Sur une toiture plate, la couche de protection est un matériau en forme de lés disposés directement sur l’étanchéité qui protège celle-ci des sollicitations mécaniques, par exemple lors de la pose des protections et couches d’usure.

  • Couche de séparation
    Une couche de séparation est une couche intermédiaire destinée à la séparation définitive entre deux matériaux incompatibles.

  • Cuvelage
    Protection des constructions en sous-sol par un revêment étanche pour lutter contre des infiltrations d’eau.

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     D

  • Déclaration d’intention 
    Convention signifiant l’intention des parties de préparer un accord de branche. Ce document préalable est signé avant l’organisation d’audits énergétiques permettant de chiffrer l’objectif d’amélioration de l’efficience énergétique qui figurera dans l’accord de branche en question.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Degrés-jours 15/15 
    Le nombre de degrés-jours 15/15 (°d ou ddj) pour un jour donné est égal à la différence entre la température intérieure d’un bâtiment ou d’un local (fixée à une valeur de 15°C) et la moyenne journalière des températures extérieures pour autant que celle-ci n’excède pas 15°C également. Si la température extérieure moyenne est supérieure à 15°C, le nombre de degrés-jours 15/15 pour la journée considérée est nul.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Délamination
    La délamination est la destruction d’un matériau plat qui se rompt en lames parallèles à sa grande face.
    La force de délamination est une force de succion répartie qui s’exerce sur la surface du matériau pour provoquer sa rupture.
    Résistance à la délamination des matériaux isolants :
Matériaux Résistance à la délamination
N/mm²
(1N/mm² = 9,81kgf/mm²)
Laine de verre 0,006
Laine de roche 0,010
Perlite expansée 0,007
Verre cellulaire revêtu de bitume 1,000
PUR et PIR 0,080
PSE (PS20) + revêtement 0,080

  • Densité du flux thermique (q) [W/m²]
    Flux thermique par unité d’aire.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Diamètre équivalent d’une gaine
    Si une gaine rectangulaire présente une section de a sur b, son diamètre équivalent est de :

2 x a x b / (a + b)

Exemple.

soit a = 20 cm et b = 35 cm,

le diamètre équivalent est de 2 x 20 x 35 / 55 = 25,5 cm.

  • Domotique
    La domotique est l’ensemble des techniques de l’électronique, de physique du bâtiment, d’automatismes, de l’informatique et des télécommunications utilisées dans les bâtiments. La domotique vise à apporter des fonctions de confort (optimisation de l’éclairage, du chauffage), de gestion d’énergie (programmation), de sécurité (comme les alarmes) et de communication (comme les commandes à distance ou l’émission de signaux destinés à l’utilisateur) que l’on peut retrouver dans les maisons, les hôtels, les lieux publics…  (Source :  © Copyright ouverture d'une nouvelle fenêtre ! Wikipédia – article sous ouverture d'une nouvelle fenêtre ! CC-BY-SA).

    A l’échelle du bâtiment tertiaire ou industriel, qui nécessite de plus grandes quantités de modules et information à gérer, la domotique est appelée immotique. La gestion technique centralisée (GTC) fait par exemple partie de solutions immotiques.

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     E

  • Eau glycolée
    L’adjonction de glycol dans l’eau permet à celle-ci de descendre sous 0°C, sans geler. Les transferts de chaleur sans risque de gel sont dès lors possible.

    Une solution d’éthylène glycol est souvent utilisée pour les applications thermiques. Le propylène glycol est utilisé dans l’industrie alimentaire, suite à sa faible toxicité. Mais sa viscosité étant plus forte, il requiert des pompes de puissance supérieure.

    Une eau glycolée présente de l’affinité pour l’air et des précautions doivent être prises pour en limiter l’entrée dans le réseau. Un dégazage sera prévu dans tous les points hauts de l’installation.

    Le glycol présent dans l’eau a tendance à délaisser les zones froides du réseau pour rejoindre les zones chaudes. Si un circuit présente une partie interne au bâtiment et une externe (par exemple, le circuit du condenseur d’une machine frigorifique, à l’arrêt pendant le congé du nouvel an), le glycol va migrer vers l’intérieur du bâtiment, … provoquant le gel de la tuyauterie qu’il est sensé protéger ! Dans un pareil cas, il est nécessaire de garder la pompe de circulation en fonctionnement.

    Le glycol utilisé dans les installations thermiques, différent de celui de l’industrie automobile, contient des inhibiteurs de corrosion et des anti-moussants.

    Les propriétés physiques de l’eau glycolée sont différentes de celles de l’eau : viscosité augmentée, transfert de chaleur réduit de 5 % environ, coefficient de dilatation différent,…

[unités]

Ethylène glycol

Propylène glycol

% en vol. à 20°c [%] 25 33 25 33
% en masse à 20°c [%] 27.1 35.4 25.7 33.8
Protection au gel [°C] – 12 – 19 – 10 – 15
Densité à 20°C [kg/m³] 1 035 1 045 1 015 1 028
Densité à 0°C [kg/m³] 1 045 1 060 1 030 1 040
Viscosité à 20° [mPa s] 1.5 2.0 1.7 <p”>2.2
Viscosité à 0°C mPa s 6.5 8.0 7.0 12.0
Cond. therm. à 0° W/m.K 0.5 0.47 0.148 0.43
Chal. spéc. à 0° kJ/kg.K 3.73 3.55 3.97 3.82

  • Éblouissement
    L’éblouissement résulte de conditions de vision pour lesquelles un observateur est gêné à percevoir les objets, suite à des luminances ou à des contrastes de luminance excessifs. Il réduit considérablement la capacité de l’individu à distinguer les objets et à effectuer une tâche.

  • Éclairement
    C’est la quantité de flux lumineux éclairant une surface, exprimée en lumen par m² ou lux.

  • Éclairement à maintenir
    En éclairage, la valeur en dessous de laquelle l’éclairement moyen de la surface considérée ne peut pas descendre.

  • Éclairement initial
    Éclairement moyen lorsqu’une installation est à l’état neuf.

  • Éclairement maximal
    En éclairage, l’éclairement le plus élevé aux points représentatifs de la surface spécifiée.

  • Éclairement minimal
    En éclairage, plus faible éclairement aux points représentatifs de la surface spécifiée.

  • Éclairement moyen
    Éclairement moyenné sur la surface spécifiée.

  • EER
    L’Energy Efficiency Ratio est le coefficient d’efficacité frigorifique (appelé aussi COP froid). Il donne une image de l’efficacité énergétique de la machine frigorifique. Il se calcule par le rapport entre l’énergie absorbée à l’évaporateur et énergie consommée par le compresseur.A la différence du ESEER, il se calcule à puissance nominale (100 % de la puissance) dans des conditions fixes standardisées.

  • Effet de serre 
    Phénomène naturel de l’atmosphère terrestre par lequel certaines molécules de gaz (et principalement la vapeur d’eau) ont la faculté de réfléchir le rayonnement thermique issu de l’écorce terrestre et de modérer les variations de température de l’atmosphère, réalisant des conditions adéquates au développement de la vie sur Terre. La croissance de la concentration en gaz à effet de serre d’origine anthropique dans l’atmosphère pourrait créer un accroissement de cet effet de serre qui aurait des conséquences néfastes sur le climat.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Efficacité énergétique
    Paramètre exprimant le rapport entre l’effet utile et l’énergie consommée. Le terme est en général utilisé pour caractériser des améliorations à caractère technique.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Efficience énergétique
    Mesure de la manière dont l’énergie consommée est utilisée pour aboutir à des produits générant de la valeur ajoutée. Les consommations d’énergie y sont exprimées en énergie primaire, les produits en unités physiques.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Électricité verte 
    L’électricité verte est de l’électricité produite à partir de sources d’énergie renouvelables ou de cogénération de qualité dont la filière de production génère un taux minimum de 10 % d’économie de CO2 par rapport aux émissions de CO2 d’une production classique dans des installations modernes de référence. L’électricité produite à partir d’installations hydroélectriques ou de cogénération de qualité est limitée à une puissance inférieure à 20 MW.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Éligibilité
    Droit de conclure des contrats de fourniture de gaz naturel ou d’électricité avec un producteur, fournisseur ou intermédiaire de son choix.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Émission trading
    Système européen de marché de permis d’émissions de CO2 selon lequel un certain nombre d’établissements présentant des consommations significatives de combustibles fossiles reçoivent des quotas de CO2 pour une période donnée, et sont dans l’obligation de comptabiliser/mesurer leurs émissions. En fin de période, ils doivent restituer à l’autorité publique autant de quotas qu’ils ont émis de tonnes de CO2. Si leur allocation est excédentaire, ils disposent de quotas qu’ils peuvent commercialiser. Si elle se révèle insuffisante, ils devront trouver les quotas nécessaires sur le marché.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Énergie
    Énergie (du grec : energeia, force en action) est la capacité d’un système à modifier un état, à produire un travail entraînant un mouvement, de la lumière ou de la chaleur.
    Source : Wikipedia.Les unités d’énergie couramment rencontrées pour les consommations énergétiques du bâtiment sont le kilowattheure (kWh) ou le mégajoule (MJ). Conversion : 3,6 MJ = 1 kWh.
    On emploie aussi parfois  la tonne équivalent pétrole (tep) : 1 tep = 41,87 GJ = 11,63 MWh.
    Infos sur les préfixes des unités ici !

  • Énergie finale
    Exprimer une consommation d’énergie en “énergie finale” (également appelée “consommation finale d’énergie”) consiste à comptabiliser toutes les formes d’énergie consommées sous la forme où elles sont livrées au consommateur. On exprime ces consommations d’énergie soit en unités de mesure (m3 de gaz naturel, litre de gasoil…) soit en MWh en précisant si on utilise le pouvoir calorifique supérieur (PCS) ou inférieur (PCI) des combustibles considérés.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Énergie primaire
    Première forme d’énergie directement disponible dans la nature avant toute transformation: bois, charbon, gaz naturel, pétrole, vent, rayonnement solaire, énergie hydraulique, géothermique, etc.

  • Enveloppe du bâtiment
    L’enveloppe d’un bâtiment est l’ensemble des parois ou parties de parois (verticales, horizontales ou inclinées) séparant le volume protégé du bâtiment :

    • de l’ambiance extérieure;
    • du sol;
    • des espaces voisins qui n’appartiennent pas à un volume protégé.

  • ESEER
    L’European Seasonal Energy Efficiency Ratio est un coefficient d’efficacité frigorifique saisonnier. Il part du principe que  la machine de froid fonctionne  une certaine fraction de temps à charge partielle. L’ESEER est la somme de quatre valeurs basées sur un EER à puissance partielle :
    ESEER = 0,03 EERA (à 100 % de charge) + 0.33 EERB (75 % de charge) + 0.41.EERC (50 % de charge) + 0.23.EERD (25 % de charge).

  • Espace de travail
    En éclairage, espace à l’intérieur duquel une activité peut effectivement être exécutée.

  • EUROVENT
    Eurovent est l’Association Européenne de Fabricants d’Equipement de Conditionnement d’Air et de Réfrigération. Cette association propose, entre autres, un label de référence européen pour la certification des performances énergétiques de matériel de climatisation et de réfrigération.

  • Exergie
    Dans la théorie thermodynamique, l’exergie est introduite pour décrire le travail mécanique maximal pouvant être obtenu d’un flux d’énergie ou produit par un système.L’exergie d’une substance est la somme d’une composante physique et d’une composante chimique. La composante physique est liée à la différence d’état physique en termes de température et pression entre cette substance et l’environnement de référence. L’exergie chimique par contre est liée à la différence de composition chimique de cette substance avec l’environnement, aux conditions de température et de pression de l’environnement.L’analyse exergétique donne un aperçu du niveau de qualité de l’énergie utilisée (par exemple une combustion à haute température) et demandée (par exemple un chauffage à basse température). Des sources énergétiques à haute valeur telles que l’électricité ou le travail mécanique constituent une source importante d’exergie, tandis que des formes d’énergie peu convertibles, telle qu’une source de chaleur à une température proche de l’ambiance, est une énergie à faible valeur exergétique.À la différence de l’énergie qui est conservée lors d’une transformation, l’exergie est toujours détruite du fait de la nature irréversible des processus de conversion.L’exergie est traditionnellement utilisée pour deux types d’évaluations : l’analyse d’un système ou flux d’énergie en vue d’optimisation et la comparaison de systèmes réalisant le même service, en vue de sélection.

  • Exfiltration
    Fuites d’air sortant du bâtiment en passant par des points de fuite dans les éléments de la structure, la séparant de l’air neuf.

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     F

  • Facteur d’émission de CO2
    Quantité de CO2 émise à la combustion d’une unité d’énergie (kg CO2/GJ). En général, il s’agit de la mesure du carbone contenu dans une unité énergétique de combustible, mais exprimée en poids de CO2 formé lors d’une combustion complète. Pour le calcul de certificats verts, les facteurs d’émission à prendre en considération sont fixés annuellement par la CWaPE et tiennent compte de manière forfaitaire non seulement de ce contenu en carbone mais aussi du CO2 émis lors de l’extraction, de la préparation et du transport du combustible jusqu’à son consommateur final. Attention : pour le calcul des quotas d’émissions alloués aux établissements participant au marché des permis d’émissions (Emission Trading), d’autres facteurs d’émission sont d’application, également certifiés par la Région wallonne.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Facteur d’émission-emissivité (ε)
    Relation entre la quantité d’énergie émise par rayonnement infrarouge par la surface à une certaine  température et la quantité d’énergie émise par rayonnement infrarouge par un corps noir à la même température.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Facteur de lumière du jour – FLJ
    En éclairage, le facteur de lumière du jour (%) est le rapport entre le niveau d’éclairement intérieur et le niveau d’éclairement extérieur.

  • Facteur de maintenance – MF
    En éclairage, facteur de réduction permettant de prendre en compte la diminution de l’éclairement réalisé du à plusieurs phénomènes liés au vieillissement de l’installation et des locaux.

  • Facteur de maintenance des parois du local – RSMF
    En éclairage, ce facteur donne la proportion de l’éclairement réalisé en service par réflexion sur les parois du local (après une certaine durée de fonctionnement) par rapport à sa valeur initiale.

  • Facteur de maintenance du flux lumineux de la lampe – LLMF
    En éclairage, ce facteur donne la proportion du flux lumineux en service émis par la lampe (après une certaine durée de fonctionnement) relativement à son flux initial.

  • Facteur de maintenance du luminaire – LMF
    En éclairage, ce facteur donne la proportion de flux lumineux émis en service par le luminaire (après une certaine durée de fonctionnement) relativement à son flux initial.

  • Facteur de survie des lampe – LSF
    En éclairage, ce facteur donne la probabilité qu’une lampe continue à fonctionner après un certain temps de fonctionnement.

  • Facteur d’ombrage – Fc
    Ratio entre le facteur solaire combiné vitrage-protection solaire (gtot) et le facteur solaire du vitrage seul (g). [-]

  • Facteur d’utilisation
    En éclairage, notion utilisée en éclairage artificiel exprimant le rapport entre le flux lumineux utile reçu et le flux émis par les lampes.

  • Facteur solaire – FSLe pourcentage total d’énergie transmis au travers d’une paroi (simple ou composée), à l’intérieur du local est appelé facteur solaire de la paroi. Les lettres FS,  g (Norme DIN 67507), ZTA, Sa, … sont parfois employées pour désigner le facteur solaire.Exemple  : le facteur solaire d’un simple vitrage = 0,86. On définira souvent le facteur solaire d’un ensemble protection solaire + vitrage. Le facteur solaire ainsi défini tient compte de l’effet défavorable d’une éventuelle couche d’air échauffé prisonnier entre la protection et le vitrage.

    Principe énergétique : Lorsque le rayonnement solaire est intercepté par une paroi, une partie de l’énergie incidente est directement réfléchie (RE) vers l’extérieur, une partie est directement transmise vers l’intérieur (TEdirect) et une partie est absorbée (AE) par le matériau. Ce dernier s’échauffant, cette énergie sera réémise d’une part vers l’extérieur et d’autre part vers l’intérieur.

  • Facteur solaire – gRapport entre l’énergie totale transmise par le complexe vitré (transmission directe et énergie cédée par le complexe à l’ambiance intérieure à la suite de son échauffement) et l’énergie solaire incidente dans des conditions normalisées (rayonnement incident perpendiculaire au complexe). [-]

  • Filtre en métal frittéIl s’agit d’un filtre formé d’un agglomérat de petites billes de métal, utilisé notamment pour protéger les éléments sensibles des sondes de mesure dans les gaines de ventilation.

  • Flux lumineux
    C’est la puissance lumineuse émise par une lampe, exprimée en lumens (lm).
    Il permet de comparer l’efficacité lumineuse des différentes lampes, exprimée en lumens émis par watt de puissance électrique consommée (lm/W).

  • Flux thermique (Φ) [W]
    La quantité de chaleur apportée ou évacuée d’un système par unité de temps.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Fourneau
    Les plaques juxtaposées dans un bâti acier constituent une table de travail. Ce bâti peut comporter également four, l’ensemble constituant le fourneau.

  • Fournisseur vert
    Fournisseur qui vend au minimum 50 % d’électricité sous forme d’électricité verte produite en Région wallonne. Le Gouvernement wallon définira à quelles conditions l’électricité verte produite en-dehors de la Région wallonne peut être comptabilisée dans ce pourcentage.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Fraction solaire
    Fraction en pourcent de la partie d’eau chaude produite par un système solaire. Elle représente le rapport entre la production énergétique annuelle du système solaire et les besoins énergétiques totaux annuels nécessaires à la production d’eau chaude sanitaire.

  • Fuites
    Flux d’air involontaire passant par des points de fuite dans le système de ventilation.

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     G

  • Gastronorme (système gastronorme)

    Un équipement gastronorme est un équipement aux dimensions standards.
    Le système Gastronorme est appuyé sur un module de base de 325 x 530 mm. qui peut être doublé ou divisé par 2, 4, 6, ou 9.
    Les profondeurs des GN sont de 20-40-65-100-150-200mm (pas pour GN2/1).

Exemple : récipients de cuisson gastronorme.

  • Gaz à effet de serre (GES)
    Gaz participant à l’effet de serre. Parmi ces gaz, le principal est la vapeur d’eau. Parmi les gaz à effet de serre d’origine anthropique dont la présence dans l’atmosphère augmente l’effet de serre, le plus important est le CO2. Parmi les autres gaz, citons le méthane (CH4), le protoxyde d’azote (N2O) et les gaz fluorés : CFC, HFC, PFC et SF6.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

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     H

  • Handling Capacity (débit du trafic)
    Pour l’ascenseur.
    Le débit d’utilisateur (Handling capacity : HC) représente le nombre théorique d’utilisateurs transportés par un ascenseur ou un groupe d’ascenseurs en 5 minutes. C’est aussi la capacité absolue de transport.

  • Hygroréglable
    Qui régule en fonction du taux d’humidité ambiant.

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     I

 

  • Immotique

Voir domotique.

  • Indice de rendu des couleurs
    Capacité d’une source lumineuse à restituer correctement les couleurs présentes dans l’environnement (parois du local, objets, personnes, affiches, …) en comparaison à une source de lumière idéale ou naturelle.

  • Infiltration
    Passage non contrôlé de l’air dans un espace à travers les chemins de fuite dans l’enveloppe de cet espace.

  • Installations de référence 
    Installations de production centralisée d’électricité et de production de chaleur dont les rendements sont fixés annuellement par la CWaPE et auxquelles doit être comparée une installation de production d’électricité ou de cogénération pour déterminer son taux d’économie de CO2 et, dans le cas de la cogénération, pour s’assurer qu’elle est de qualité.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Intensité lumineuse
    Quantité de flux lumineux émise dans une direction particulière, exprimée en candelas (cd).
    Elle permet de caractériser les luminaires en indiquant sur un graphe leur intensité lumineuse dans les différentes directions (pour une source lumineuse de 1 000 lm).

  • Interval (temps de course aller-retour pour un ascenseur) 
    Pour l’ascenseur.
    L’intervalle est le temps moyen calculé égal au rapport du “Round Trip Time” et du nombre d’ascenseurs.

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     J

  • Joule (J)
    Unité d’énergie, 1 kWh = 3,6 MJ.
    Source : VADEMECUM
    – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

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     K

  • Kilowatt (kW)
    Un Kilowatt (kW) est une unité de puissance (équivalent à 1 000 Watts).

  • Kilowattheure (kWh) 
    Le kilowattheure est unité d’énergie, généralement employée lorsque l’on parle de consommation. Un Wattheure représente la consommation énergétique d’un appareil d’une puissance d’1 W qui a fonctionné pendant une heure. Un kilowattheure équivaut à 3,6 mégajoules (1 kWh = 3,6 MJ).

  • Kilowatt crête (kWc) = Puissance dans des conditions standards
    La puissance crête d’un système photovoltaïque correspond à la puissance électrique délivrée par ce même système dans des conditions standards d’ensoleillement (1 000 W/m²), de température (25 °C) et de standardisation du spectre de la lumière (AM 1,5). Pour la Wallonie, la puissance crête correspond plus ou moins à la notion de puissance maximale.ex : un module de 200 Wc est un module qui produira une puissance électrique de 200 W si on le place sous en ensoleillement de 1 000 W/m².
    Source : EF4 facilitateur Photovoltaïque.

  • Kilovoltampère (kVA) = Puissance électrique apparente
    Le produit de la tension (U) par le courant (I) s’appelle puissance apparente (S). Elle est exprimée en VA (volt-ampère).Cette grandeur a peu de signification physique. Elle n’exprime en aucune façon la puissance développée par un circuit alternatif ( = puissance active).
    Source : EF4 facilitateur Photovoltaïque.

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     L

  • Légionellose
    La légionellose est une maladie rendue célèbre en 1977, lors d’un congrès d’anciens légionnaires américains. Sur 4 000 participants, 182 contractèrent une infection des voies respiratoires et 29 d’entre eux décédèrent. Des recherches ont montré que cela était dû à une bactérie : la legionella, dont il existe plusieurs espèces.Ce que l’on a appelé la maladie du légionnaire ressemble à une bonne grippe, avec une montée de fièvre vers 40°C, une toux sèche accompagnée parfois d’une broncho-pneumonie et de complications. Il faut cependant relativiser le phénomène. En effet, les légionelles constituent une composante naturelle de la flore microbienne contenue dans l’eau. Boire une telle eau, par accident, est sans danger. Le danger réside essentiellement lors de fortes concentrations de bactéries. Là, des aérosols contenant des légionelles peuvent se former et une profonde inhalation risque de contaminer le système respiratoire. Les installations de ventilation peuvent être un vecteur de transmission de la maladie, et tout spécialement s’il n’y a pas de maintenance. Il faut savoir que les légionelles se multiplient à partir d’une température de 20°C; la croissance est maximum jusqu’à environ 45 °C. Elles meurent dès qu’on dépasse 60°C.Ce type de bactérie se développe en eau stagnante, en présence de substances organiques, d’algues vertes, d’amibes, tartre, etc.

  • Luminance
    C’est la “brillance” d’une surface éclairée ou d’une source lumineuse. telle que perçue par l’oeil humain, exprimée en candelas par m² (cd/m²). C’est la grandeur la plus représentative de la qualité de l’éclairage. Elle décrit l’effet de la lumière sur l’oeil.

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     M

  • Maillage
    En éclairage, le maillage est la trame des points de calcul et de mesure inscrite dans une aire de référence.

  • Matériau hydrophobe
    Un matériau hydrophobe est un matériau qui ne s’humidifie pas : l’eau ruisselle à sa surface et ne pénètre pas à l’intérieur.

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     N

  • Niveau K
    En isolation, le niveau K définit l’isolation thermique globale d’un bâtiment. Plus il est petit, meilleur est l’isolation. Le niveau K est déterminé par les caractéristiques d’isolation thermique des éléments de construction et la compacité du bâtiment.

  • Nœud constructif
    Partie de l’enveloppe du bâtiment où le caractère unidimensionnel normal du flux de chaleur est modifié de manière significative à la suite de :
    a) un percement complet ou partiel de l’enveloppe du bâtiment par des matériaux ayant une conductivité thermique différente et/ou
    b) une modification de l’épaisseur de la construction et/ou
    c) une différence entre les surfaces intérieures et extérieures, comme à l’endroit de la jonction entre murs et sols, plafonds et toitures.
    Source : annexe VII de la PEB.

  • Nœud constructif linéaire
    Pont thermique ayant une section uniforme dans une seule direction.
    Source : annexe VII de la PEB.

  • Nœud constructif ponctuel
    Pont thermique sans section uniforme dans une direction
    Source : annexe VII de la PEB.

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     O

  • Opacité
    Propriété d’un corps à s’opposer au passage de la lumière.

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     P

  • Pelage

    La force de pelage est une force s’exerçant localement sur le matériau, capable d’arracher le revêtement des panneaux isolants.

    Une force de pelage est bien plus contraignante sur le complexe étanchéité – isolant d’une toiture plate que la force de délamination. Lorsque le pelage est amorcé le phénomène s’amplifie.

    Celui-ci se produit dans des zones critiques des toitures plates comme les rives des bâtiments particulièrement exposés.

    Pour l’éviter, on veillera :

    • à une bonne conception des rives libres,
    • à une fixation ou un lestage suffisant dans les zones critiques,
    • à une étanchéité parfaite à l’air.

  • Piano
    Ensemble de matériel de cuisson rassemblé sous une hotte.

  • Pics de cristallisation
    Un cristal, lorsqu’il croît, organise les cristaux suivant une direction bien privilégiée : des pics de cristallisation apparaissent.Ce phénomène est connu au niveau des nodules remplis de sels, placés dans les bacs de glace pour le stockage d’énergie frigorifique de nuit. Pour éviter que des cristaux ne viennent poinçonner et perforer à terme l’enveloppe des nodules, les fabricants ajoutent un deuxième eutectique dans les nodules. Cet eutectique reste liquide pendant la cristallisation de l’eutectique principal et provoque la pagaille dans l’organisation de la cristallisation, qui devient anarchique, sans direction privilégiée !

  • Plan de travail
    En éclairage, partie du plan utile se limitant au poste de travail (généralement, le plan horizontal limité par les extrémités du mobilier).

  • Plan de travail effectif
    En éclairage, surface du poste de travail où la tâche visuelle principale est exécutée.

  • Plan utile
    En éclairage, surface de référence constituée par le plan sur lequel s’effectue normalement le travail.

  • Plancher sur terre-plein
    Construction de plancher qui est en contact direct avec la terre sur toute sa superficie.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Plancher sur vide sanitaire
    Construction de plancher pour laquelle l’entièreté du plancher se situe au dessus du niveau du sol, grâce à laquelle une couche d’air est créé entre le plancher et la terre.
    NOTE : Cette couche d’air, aussi appelée vide sanitaire, peut être ou non ventilée et ne fait généralement pas partie du volume protégé d’un bâtiment.
    Source : annexe VII de l’AGW du 17 avril 2008.

  • Pouvoir calorifique
    Le pouvoir calorifique est une chaleur de réaction de combustion. Elle se mesure en effectuant un bilan thermique sur un calorimètre où l’on brûle une quantité bien déterminée de combustible dans des conditions normalisées. Si l’eau contenue dans les fumées de combustion demeure à l’état de vapeur, on détermine un pouvoir calorifique inférieur (PCI). Si par contre l’eau est condensée (ce qui libère sa chaleur latente), on mesure un pouvoir calorifique supérieur (PCS).
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Préfixe des unités
109= 1 000 000 000 giga G
106= 1 000 000 méga M
103= 1 000 kilo k
102= 100 hecto h
101= 10 deca da
100 aucun aucun
10-1= 0.1 déci d
10-2= 0.01 centi c

  • Propriétés optiques
    Ensemble des propriétés d’absorption, réflexion et transmission (directe) d’une surface.

  • Protocole de Kyoto
    Établi dans le cadre de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, le Protocole de Kyoto engage les pays signataires à contrôler ou réduire leurs émissions de 6 gaz à effet de serre (CO2, CH4, N2O, CFC, HFC, PFC, SF6) à l’horizon 2008-2012, par rapport aux niveaux d’émissions de l’année 1990 (1995 pour les quatre derniers cités). Dans ce cadre, la Belgique s’est engagée à une réduction de 7,5 % de ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990 (1995).
    Ces émissions de différents gaz peuvent être additionnées si elles sont toutes exprimées en “équivalents CO2“, c’est-à-dire en poids de CO2 qui aurait le même impact sur l’effet de serre qu’une unité de poids de chaque gaz considéré, sur une période de temps fixée (généralement 100 ans).
    Source : VADEMECUM
    – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Puissance
    La puissance est la quantité d’énergie fournie par unité de temps (débit d’énergie). Elle s’exprime généralement en Watt (W) ou en kiloWatt (kW = 1 000 W).

  • Puissance spécifique
    En éclairage, puissance totale (en W) des systèmes d’éclairage (en ce y compris les auxiliaires électriques), rapportée à la surface au sol totale du local et au niveau d’éclairement moyen du local à hauteur du plan de travail. Elle s’exprime en W/m² par 100 lux.

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     R

  • Rayonnement solaire
    Ensemble des ondes électromagnétiques émises par le soleil. Il est composé de toute la gamme des rayonnements, de l’ultraviolet lointain comme les rayons gamma aux ondes radio en passant par la lumière visible.

  • Rayonnement thermique
    Le rayonnement thermique est la transmission d’énergie thermique par onde électromagnétiques de surface à surface. Tout corps d’une température supérieure au zéro absolu émet un rayonnement qui se propagent dans l’espace, y compris dans le vide. C’est de cette façon que nous est transmise la chaleur du soleil.

  • Rayonnement visuel
    Ensemble des ondes électromagnétiques émises par le soleil dans le domaine du visible. Les longueurs d’onde de ce rayonnement sont comprises entre 360 et 780 nm.

  • Réflexion diffuse
    La réflexion est dite diffuse lorsque la lumière est réfléchie dans un grand nombre de directions et l’énergie du rayon incident est redistribuée dans une multitude de rayons réfléchis.

  • Réflexion énergétique – ρe
    Fraction du rayonnement énergétique incident réfléchi par le composant. [%]

  • Réflexion lumineuse – ρv
    Fraction du rayonnement visuel incident réfléchi par le composant. [%]

  • Réflexion spéculaire
    La réflexion est dite spéculaire lorsque le rayon incident donne naissance à un rayon réfléchi unique.

  • Relamping
    En éclairage, le remplacement à intervalle fixe, dans le cadre d’une maintenance, des lampes d’un système.

  • Relative Handling Capacity (débit relatif du trafic)
    Pour l’ascenseur.
    Le débit relatif du trafic (Relative Handling Capacity : RHC) est un des indicateurs de performance le plus utilisé en matière de dimensionnement d’installations d’ascenseur. Il s’exprime en pourcentage de la population totale de l’immeuble déplacé par ascenseur en 5 minutes.

  • Relighting
    En éclairage, la réalisation d’un nouveau système d’éclairage (changement du type d’éclairage et/ou des luminaires et/ou des lampes et/ou de la topologie du système et/ou … ).

  • Résistance thermique d’une couche de matériau (R) [m²K/W]
    Mesure de la performance isolante de la couche de matériau.

  • Résistance thermique totale (RT) [m²K/W]
    Valeur inverse du coefficient de transmission thermique U d’une paroi.

  • Responsable Énergie
    La création de la fonction de “Responsable Énergie” est une des initiatives prise par la  DGO4 (anciennement DGTRE) pour les institutions publiques et parapubliques. Ce responsable doit rapidement pouvoir relever les consommations et les analyser, gérer les installations de la façon la plus économique qui soit, faire les bons choix lors de constructions ou de rénovations de bâtiments ou de leurs installations. Il doit également pourvoir motiver les utilisateurs à un usage rationnel des différents vecteurs énergétiques. Ces actions s’accompagnent enfin d’une activité de gestion permettant de mesurer les économies réalisées.  Plus d’infos sur : ouverture d'une nouvelle fenêtre ! energie.wallonie.be.

  • Round Trip Time (temps total de course aller-retour)
    Pour l’ascenseur.
    C’est le temps calculé pour effectuer une course aller-retour en tenant compte des paramètres constructifs de l’immeuble (hauteur en étage, nombre d’étages, …) en fonction d’un facteur de charge de cabine.
Exemple.

Soit :

  • un facteur de charge de 80 %,
  • l’étage de référence est le Rez-de-Chaussée (niveau 0 par exemple),
  • l’ascenseur doit desservir les étages 1 à 8.

Le RTT (Round Trip Time) est le temps moyen nécessaire à la cabine d’ascenseur pour desservir tous les étages commandé par les 8 utilisateurs sans prendre d’autre commande et ensuite revenir au niveau 0.

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    S

  • Sélectivité
    La sélectivité est une propriété obtenue par traitement de surface et conférant des propriétés particulières d’émission et d’absorption du rayonnement solaire.

  • Shunt (conduit)
    Conduit collectif d’évacuation des produits de combustion ou de ventilation, composé d’un collecteur principal et d’un conduit de raccordement individuel.

  • Source d’énergie renouvelable
    Toute source d’énergie, autre que les combustibles fossiles et la fission nucléaire, dont la consommation ne limite pas son utilisation future, notamment l’énergie hydraulique, l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’énergie géothermique, le biogaz, les produits et déchets organiques de l’agriculture et de l’arboriculture forestière et la fraction organique biodégradable des déchets.Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Spectre lumineux
    Flux énergétique rayonné par une source lumineuse en fonction de la longueur d’onde du rayonnement.

  • Surchauffe
    Dépassement d’une consigne de température représentative du confort intérieur.

  • Surfusion
    La surfusion d’un corps est le phénomène physique suivant : la température du corps descend en dessous de sa température de cristallisation,… sans cristalliser ! Par exemple, l’eau à l’état liquide à – 2°C est en surfusion. Cela se produira tout particulièrement si le corps est parfaitement pur.Ce phénomène est connu au niveau des nodules remplis de sels, placés dans les bacs de glace pour le stockage d’énergie frigorifique de nuit. Pour éviter que l’eutectique descende en dessous de son point d’eutexie sans se solidifier, on ajoute aux sels des “germes de cristallisation”, des impuretés qui seront à la source de la cristallisation. Dès que la solidification s’enclenche, la température remonte à la température théorique de solidification.

  • Système de climatisation
    Système capable de maintenir les conditions de confort d’une pièce dans une plage définie.

  • Système de ventilation
    Combinaison d’équipements conçus pour alimenter les espaces intérieurs en air neuf et extraire l’air intérieur pollué.

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     T

  • Tâche visuelle
    En éclairage, ensemble des éléments visuels du travail effectué.

  • Taux de brassage de l’air

    Le taux de brassage de l’air exprime le nombre de fois que l’air d’un local est brassé par le système de chauffage ou de conditionnement de l’air, chaque heure. En général, les installations sont dimensionnées avec un taux de brassage de 3 à 4. En dessous de 3, il y a risque de stratification des températures, au dessus de 4, il y a risque d’inconfort par courants d’air.

    Par exemple, un atelier de 3 000 m³ qui est chauffé par un préparateur d’air chaud de 10 000 m³/h présente un taux de brassage de 3,3.

     

  • Taux d’économie de CO2
    Le taux d’économie de CO2 est déterminé en divisant le gain de CO2 réalisé dans une filière de production d’électricité ou de cogénération (par rapport à la production des mêmes quantités d’électricité et éventuellement de chaleur dans des installations de référence) par les émissions de CO2 de la filière électrique classique de référence dont les émissions sont définies et publiées annuellement par la CWaPE. Pour le calcul des certificats verts, ce taux d’économie de CO2 est plafonné à 2. Il est limité à 1 pour les unités d’une puissance électrique supérieure à 5 MW.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Taux de renouvellement d’air
    Le taux de renouvellement d’air neuf exprime le nombre de fois que l’air d’un local est renouvelé par de l’air neuf extérieur, chaque heure. Généralement, on utilise le symbole pour le caractériser.Exemples.La norme de calcul des déperditions NBN 62-003 propose un taux de renouvellement d’air horaire de 1 pour l’estimation des pertes par ventilation d’un local. Cela signifie que l’air du local est renouvelé entièrement chaque heure.Il arrive que le taux de renouvellement horaire atteigne 10 (laboratoire de chimie), voire 30 dans une salle d’opérations, soit l’équivalent d’un remplacement total de l’air du local toutes les deux minutes !A ne pas confondre avec le taux de brassage de l’air !

  • Temps d’attente moyen maximum
    Pour l’ascenseur.
    Le temps d’attente moyen maximum est statistiquement évalué à 60 % de l’intervalle.

  • Toiture inclinée
    Un toit incliné est un toit rendu étanche par l’application d’une couverture se composant d’éléments en matériaux durs enchevauchés comme des écailles. (CSTC).Un toit à pans inclinés est un toit dont les pans ont une inclinaison permettant une couverture en éléments plans imbriqués. (SIA 238)

  • Toiture plate
    Un toit plat est un toit rendu étanche par l’application d’une étanchéité se composant de matériaux souples se chevauchant de façon étanche. (CSTC)Un toit plat est un toit à faible pente, voire sans pente, et avec une étanchéité sans joints. (SIA 271)On considère toujours l’ensemble de la toiture. Une toiture plate se compose généralement d’un élément porteur, d’une pente, d’une isolation thermique, d’un pare-vapeur, d’une étanchéité et d’une protection extérieure.

  • Tonne équivalent pétrole
    Unité de mesure énergétique correspondant à la chaleur dégagée par la combustion complète d’une tonne de pétrole : 1 tep = à 41,86 GJ ou 11,628 MWh.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Transmission énergétique directe – τe
    Fraction du rayonnement solaire incident qui est directement transmise par la surface. [-] ou [%]

  • Transmission énergétique secondaire – qi
    Fraction du rayonnement solaire incident absorbé par le composant qui est réémise vers l’ambiance intérieure. [-] ou [%]

  • Transmission lumineuse – τv
    Fraction du rayonnement visible incident transmis par le composant. [-] ou [%].

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     U

  • Unified Glare Rating (UGR)
    En éclairage, indice permettant l’évaluation de l’éblouissement direct.

  • Uniformité de l’éclairement
    des zones de travail et des zones environnantes immédiates est définie, dans la zone considérée, comme étant le rapport  entre l’éclairement minimum de la zone et son éclairement moyen.

  • URE – Utilisation Rationnelle de l’Énergie
    Prenant racine avec les premiers chocs pétroliers de 1974 et 1979, le fondement de l’utilisation rationnelle de l’énergie trouve son sens dans la volonté de ne pas gaspiller les ressources énergétiques.  En ce sens, la démarche URE visera avant toute chose à diminuer les besoins énergétiques et par là, la dépendance vis-à-vis de toute source d’énergie (même renouvelable). Ainsi, toute bonne démarche URE favorisera d’abord l’utilisation d’équipements peu consommateurs en énergie avant même de penser à comment satisfaire leurs  besoins énergétiques.
    Si, pour la plupart, la rationalisation de l’utilisation de l’énergie s’inscrit essentiellement dans une démarche permanente de réduction des coûts, ses enjeux reposent en réalité sur la perspective bien plus vaste du développement durable et équitable de notre société.

  • UREBA
    Arrêté du Gouvernement wallon déterminant le régime d’aide des pouvoirs publics en matière d’utilisation rationnelle de l’énergie* dans les bâtiments du secteur tertiaire public.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Utilisation durable de l’énergie
    Notion englobant l’utilisation rationnelle de l’énergie et le recours aux énergies renouvelables.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

  • Utilisation rationnelle de l’énergie
    Ensemble d’actions visant à utiliser au mieux les ressources énergétiques disponibles.
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

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     V

  • Ventilation hybride
    Ventilation où la ventilation naturelle peut au moins pendant une certaine période être assistée ou remplacée par la ventilation mécanique.

  • Ventilation mécanique
    Ventilation utilisant des composants motorisés pour mouvoir l’air.

  • Ventilation mécanique double flux
    Ventilation qui utilise des composants motorisés pour mouvoir l’air tant du côté de l’air fourni que du côté de l’air rejeté.

  • Ventilation mécanique simple flux par extraction
    Ventilation qui utilise des composants motorisés pour mouvoir l’air uniquement du côté de l’air rejeté.

  • Ventilation simple flux par insufflation
    ventilation qui utilise des composants motorisés pour mouvoir l’air uniquement du côté de l’air fourni.

  • Ventilation régulée sur demande
    Système de ventilation dans lequel le débit d’air de la pièce est contrôlé par la qualité de l’air, l’humidité, l’occupation ou tout autre indicateur du besoin de ventilation.

  • Ventilation naturelle
    Ventilation à travers les chemins de fuite (infiltration) et les ouvertures (ventilation) dans le bâtiment qui repose sur les différences de pression sans l’aide de composants motorisés de mise en mouvement de l’air.

  • Volume protégé
    L’annexe II de la PEB définit le volume protégé de la façon suivante :”Le volume protégé doit comporter au moins tous les espaces chauffés et/ou refroidis (en permanence ou par intermittence) qui font partie du bâtiment examiné ou de l’extension examinée.”Les espaces du bâtiment considéré, qui ne sont pas repris dans le volume protégé, sont donc non chauffé par définition (article 5.2 de l’Annexe I de l’AGW du17 avril 2008 : subdivision du bâtiment).Le volume protégé d’un bâtiment est donc le volume de l’ensemble des locaux du bâtiment, y compris les dégagements, que l’on souhaite protéger des déperditions thermiques :

    • vers l’ambiance extérieure;
    • vers le sol;
    • vers des espaces voisins qui n’appartiennent pas à un volume protégé.

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     W

  • Watt (W)
    Un watt est une unité de puissance. Un watt correspond au transfert d’énergie de 1 Joule par seconde. 1 W (puissance) = 1 J (énergie) / 1 s (temps).
    Source : VADEMECUM – Secteur tertiaire  – Avril 2010  – DGO4.

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     Z

  • Zone de travail
    En éclairage, partie du lieu de travail dans laquelle la tâche visuelle est exécutée.

  • Zone de fond
    En éclairage, bande d’une largeur d’au moins 3 m autour de la zone environnante immédiate dans les limites de l’espace (comme un mur, une armoire séparant des espaces de bureau).

  • Zone environnante immédiate
    En éclairage, bande de 0.5 m de large au moins entourant la zone de travail dans le champ visuel.

  • Facteur de maintenance – MF
    En éclairage, facteur de réduction permettant de prendre en compte la diminution de l’éclairement réalisé du à plusieurs phénomènes liés au vieillissement de l’installation et des locaux.